Dans un article publié en novembre dans npj Sustainable Agriculture, Cédric Sueur, en collaboration avec un philosophe et un économiste, introduit un concept qui ouvre de nouvelles perspectives pour la protection et la valorisation des animaux : le « capital animal ». Cette approche novatrice pour reconnaître les contributions matérielles, sociales, naturelles et culturelles des animaux non humains propose des solutions pour répondre aux défis liés à la sécurité alimentaire, la biodiversité et le changement climatique.
Dans un contexte marqué par des crises écologiques et alimentaires mondiales, adopter une approche aussi complète et intégrative que celle du capital animal peut, selon les auteurs, fournir des outils essentiels pour répondre aux défis contemporains. En combinant les différentes dimensions de ce capital, leur cadre contribue directement aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, en particulier ceux liés à la lutte contre la pauvreté, à la sécurité alimentaire, à la protection de l’environnement et à la promotion d’une coexistence harmonieuse entre les espèces.
Annonce sur le site CNRS Écologie & Environnement
https://www.inee.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/capital-animal-mieux-definir-les-relations-humains-animaux-dans-un-contexte-de-changement
Référence de la publication
Sueur C, Fourneret E, Espinosa R. 2024. Animal capital: a new way to define human-animal bond in view of global changes and food insecurity. Npj Sustainable Agriculture, publié le 6 novembre 2024.