Depuis six ans, l’équipe CMS de l’IPHC mène des recherches sur l’existence de nouvelles particules très massives et électriquement chargées, à partir des données collectées par l’expérience CMS auprès du Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN. Ces particules, prédites par de nombreux modèles théoriques allant au-delà du Modèle Standard de la physique des particules, se distingueraient par une énergie déposée dans le trajectographe, partie interne du détecteur CMS, nettement supérieure à celle des particules connues de même impulsion.
Avec d’autres chercheurs de la collaboration CMS, l’équipe de l’IPHC a analysé les données enregistrées en 2017 et 2018, sans détecter de signe de ces particules exotiques. Néanmoins, cette étude a permis d’établir les meilleures limites supérieures publiées à ce jour sur leur taux de production, pour les différents modèles considérés. Ces résultats, issus des travaux de thèse de Dylan Apparu et Raphaël Haeberle, sont présentés dans un article récemment publié dans JHEP.
https://link.springer.com/article/10.1007/JHEP04(2025)109
