Responsable scientifique : Sylvie Massemin
Au cours de la période la plus récente de l’Anthropocène, la démographie humaine rapide, la mondialisation intensifiée, les avancées scientifiques, techniques et numériques accélérées, l’industrialisation, les changements dans l’exploitation des environnements continentaux, côtiers et marins et les changements climatiques ont entraîné des changements environnementaux rapides et marqués. Les modifications de l’exposome (c’est-à-dire des sources d’exposition auxquelles les êtres vivants sont soumis depuis le développement embryonnaire jusqu’à la mort) peuvent induire un stress sur les organismes vivants. La capacité à s’adapter à des conditions de stress temporaire, et ainsi à maintenir ou retrouver l’homéostasie détermine la santé. Les conditions de stress chroniques peuvent induire des processus d’adaptation qui vont au-delà des limites de la flexibilité/plasticité phénotypique normale conduisant à une inflexibilité progressive, qui à son tour contribue à l’apparition d’une maladie. Les objectifs de cet axe de recherche sont de (1) quantifier l’ampleur des changements globaux, et (2) d’étudier l’effet des facteurs environnementaux, non plus pris séparément mais ensemble pour mieux évaluer les éventuels effets additifs/synergiques, sur les résultats de santé des animaux et des humains.
- Environnement-Santé humaine (Cancer ; Maladies métaboliques)
- Environnement-Santé animale (Augmentation progressive de la température ambiante au cours du temps)